Btscom1 COMMUNICATION

Btscom1 COMMUNICATION

VOP Fiche1. remarques générales

Veille. Fiche 1.

Remarques générales.

 

De manière générale la veille entre dans le cadre de ce que l’on appelle parfois « l’intelligence économique » et qui recouvre l’ensemble des moyens, procédures, actions visant à rechercher, exploiter, diffuser voire sécuriser des informations et outils destinés à permettre aux acteurs économiques de prévoir, d’agir, de réagir. La veille est donc un travail de d’observation, de surveillance permanente et méthodique destiné à fournir à une structure des informations utiles.

 

Globalement, on peut distinguer la veille stratégique et la veille opérationnelle, la première sert à préparer, anticiper l’avenir pour permettre aux dirigeants d’une structure de limiter l’incertitude pour prendre les bonnes décisions en termes de stratégie générale et de grandes orientations ; la seconde sert plutôt à fournir aux acteurs des éléments favorisant leur travail et leur actions au présent.

Il existe aussi une distinction par domaines et/ou fonctions : on parlera ainsi de veille concurrentielle, commerciale, juridique, technologique, sociétale voire logistique, politique etc….En fait, il arrive souvent que ces domaines soient liés les uns aux autres mais les nécessités de méthode et l’abondance des sources liée au développement d’internet, obligent à des délimitations. Il appartient ensuite aux équipe de remettre les résultats en perspective et d’instaurer des passerelles. 

La veille existait avant l’apparition d’internet, elle a été, au départ, surtout le fait des services techniques des grandes entreprises (veille technologique) mais pas seulement : veille concurrentielle, veille commerciale etc  En communication, on s’est vite intéressé aux veilles concurrentielles par exemple, dans la foulée des services marketing et commerce, mais aussi  à la veille d’image. Celle-ci concerne désormais les réseaux sociaux, les chats, les forums.  Toutefois, internet a profondément modifié la veille : d’une éventuelle rareté des sources qui nécessitait une méthodologie de recherche en amont, on est passé à une abondance voire surabondance de sources, qui pose, non plus un problème d’approvisionnement mais de sélection. On ne saurait néanmoins oublier que si une proportion importante d’informations se trouve sur internet, ce n’est pas 100% de l’information 100% du temps. Ce qui n’est pas disponible rapidement sur le net est même souvent ce qui a le plus d’intérêt et, même sur internet, ce qui n’est pas directement donné par un mot clef banal sur un moteur de recherche peut avoir plus de valeur que les informations dont tout le monde peut disposer.

En tout état de cause, qui dit surabondance de sources et d’informations, dit vigilance, méthodologie, sélection, à la fois pour des raisons de validité des sources mais aussi pour des raisons d’efficacité opérationnelles : on pouvait autrefois assez facilement traiter quatre articles, deux  livres, un entretien…il est nécessaire de faire un tri lorsqu’en quelques clics on dispose de 150 articles, 20 liens, 100 références etc (souvent redondantes pas toujours fiables…)



13/09/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 23 autres membres