Btscom1 COMMUNICATION

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Réponses questions de veille

1.       La veille stratégique concerne les grandes décisions susceptibles d’influencer les orientations générales de l’entreprise, elle a donc un aspect prospectif et concerne en général des décisionnaires. La veille opérationnelle vise à permettre de mieux faire son travail au moment présent, elle dégage les éléments d’information nécessaire à une mise en œuvre plus efficace des missions.

2.       Un site gouvernemental, un annuaire de référence, un texte de loi sont des exemples de sources formelles (c'est-à-dire qui ont une forme officielle), une information à la machine à café, un entretien privé, un document de travail oublié sont des exemples de sources informelles.

3.       On peut mettre en place un dispositif visant à l’évaluation de la fiabilité des sources, parmi les éléments d’appréciation (qui peuvent changer selon les situations et/ou les types de veille) : documents signés ou non, si oui  source officielle ou non, connue ou non, date du document, structure du document, fonction, objectif, cibles. Cela revient aux questions classiques que tout chercheur, documentaliste, expert etc peut se poser : qui parle ? A qui ? Dans quel intérêt ? A partir de quels éléments etc

4.       Pour la veille sociétale on peut, par exemple se référer aux deux grands sites publics d’information statistique et économique celui de l’INSSE (http://www.insee.fr/fr/) et celui du CREDOC (http://www.credoc.fr/) mais on peut aussi aller sur les sites d’informations généralistes et aussi ceux des instituts d’études (IFOP/BVA/TNS/ IPSOS/Business consulting etc). Les sites gouvernementaux (en général .gouv.fr) contiennent aussi souvent des études et des rapports.

5.       La diffusion doit être fonction des réponses apportées aux questions suivantes : à qui s’adresse l’information : staff, cadres, employés, public, client etc ?  Est-elle confidentielle, semi confidentielle, destinée à tous etc… ? De quels moyens disposent les destinataires et/ou quels sont les meilleurs moyens pour s’adresser à eux (notes de service, rapport confidentiel, intranet, mail, courrier etc) en fonction non seulement de l’efficacité du moment mais aussi de la façon dont ils devront ou non conserver, cacher, rediffuser, classer etc l’information transmise.

6.       4 grandes étapes : évaluer le besoin d’information/collecter l’information/traiter, trier, synthétiser/ diffuser.

7.       Les guetteur sont des gens chargés de surveiller forums, tchat, réseaux sociaux pour avoir un regard sur l’image d’une entreprise, des tendances naissantes etc…

8.       Le processus de veille, outre qu’il faut payer le temps de travail de ceux qui en sont chargés, peut nécessiter l’achat voire la commande d’étude (achat d’études disponibles c’est peu cher, commande d’études spécifiques comme un sondage c’est très cher). On eput aussi devoir rencontrer des chercheurs, des consultants des spécialistes etc auquel cas, hormis un éventuel coût de la consultation, on doit aussi assumer des frais de déplacement.

9.       Autrefois on manquait de sources d’informations et il fallait aller les chercher, ce qui impliquait une réflexion en amont ; aujourd’hui, on a très vite beaucoup, voire trop d’informations ou de sources possibles, donc la définition du besoin est un impératif très fort.

10.   Un système P2P (pair à pair ou peer to peer) est un système de partage permettant le plus souvent de partager des fichiers (par exemple musicaux) voire des services (par exemple skype), le client serveur n’est pas un système de partage, le serveur exécute le logiciel auquel le client demande un service.

11.   On peut sécuriser une information pour des raisons liées à sa confidentialité interne (restructuration, nominations, difficultés internes etc) ou externes (danger concurrentiel, innovation etc). En général  en veille, on évite d’offrir, même lorsque l’information n’est pas très confidentielle) le fruit de son travail à la concurrence.

12.   Par un mot de passe (le + sécurisé sera celui de type jAcques6760@T) mais aussi par une diffusion orale, un document écrit confidentiel etc

13.   CREDOC : consommation, conditions de vie, INSSE, statistiques études économiques pour le reste voir plus haut.

14.   Il s’agit de sites d’informations dits « pure players » c'est-à-dire uniquement sur le web. Atlentico est plutôt à droite, slate est libéral sur le plan économique mais sans orientation très marquée, mediapart et rue89 plutôt à gauche.

15.   Bien choisir ses mots clefs pour ne pas être abreuvé d’informations inutiles, classe les choses dans des mails spécifiques.

16.   Une étude qualitative recueille des informations non chiffrables, vise à faire émerger  des images, des associations d’idées, des sentiments parfois non pleinement conscients, une étude quantitative recueille des résultats chiffrés à partir par exemple de sondages et de panels.

17.   En fonction du rythme de changement de ce que l’on surveille, par exemple le rythme de changement des lois et décrets peut être différent de celui des la politique de prix d’un concurrent.

18.   World wide web : toile d’araignée mondiale.

19.   Buzz : le bruit de l’abeille, le bourdonnement, blog : de log et web journal de bord, tchat : bavardage. Podcasting : de broadcast et d’Ipod.

20.   Parce que si 80% de l’info s’y trouve 80% du temps, ce n’est pas 100%, 100% du temps, ce qui n’y est pas étant parfois le plus intéressant à savoir parce que non accessible à tous.

21.   Les réseaux sociaux sont comme les indicateurs de rue ou de lieux semi public ils permettent d’observer des habitudes, de repérer des codes, d’identifier des groupes, de se renseigner sur une image etc mais il faut bien se demander qui parle, à qui etc  pondérer les informations que l’on y  trouve qui n’ont pas de valeur statistique.

22.   L’OJD (office de justification de la diffusion) permet de trouver les chiffres de la presse, le CSA  est le conseil supérieur de l’audiovisuel  (9 membres) il contrôle la déontologie, vérifie le respect des cahiers de charges, attribue les fréquences, pour sanctionner il doit faire appel au conseil d’éat.

23.   Un cahier des charges, une note d’intention, une méthode d’évaluation des sources, une organisation du cycle avec une séparation des missions (par exemple collecteurs/ trieurs), une méthodologie d’entretien, d’enquête etc ….pas forcement tout cela  à la fois…

24.   Un intranet, une newsletter, un journal d’entreprise, des panneaux d’affichage….etc

25.   Un sondage commandé pour une raison précise à un moment donné est une étude ponctuelle, un baromètre (ou échelle de mesure) est une étude périodique.

26.   Ce sont des annuaires : Kompas est considéré comme l’un des plus fiables annuaires d’entreprises, Esomar est l’annuaire des entreprises d’études.

27.   Un carte heuristique est une carte/schéma permettant de représenter les liens sémantiques : hiérarchiques  entre des idées, on la représente souvent sous forme d’arborescence, du coup on dit aussi arbre à idées ou schéma de pensée. On peut s’en servir en veille pour mettre noir sur blanc tous les éléments d’une recherche ou d’un système auquel on s’intéresse, pour schématiser les liens entre mots clefs etc On trouve sur le web des services /logiciels liés à la mise ne place de ce genre de carte.

28.   Un flux RSS est un fichier contenant les derniers articles d’un site, les éléments nouveaux.

29.   La note d’intention permet en amont, de vérifier que l’on est bien en accord avec le cahier des charges, une fois le travail terminé et archivé il permet à l’utilisateur de voir très vite si l’étude contient le type d’information qu’il recherche.

30.   A surveiller ce que fait la concurrence, souvent cela porte sur les prix et/ou les innovations mais pas nécessairement….

31.   Visiteur unique= une adresse IP, PVM : les pages vues par mois, taux de rebond : le % de gens qui sortent d’un site après la visite de la première page.

32.   Par exemple des informations juridiques que l’on rapproche d’informations techniques, des informations politiques et des informations stratégiques, des informations liées au calendrier et des informations liées à un lancement ou à l’organisation d’un évènement etc

33.   Sa source (+ ou – confidentielle, + ou moins – exceptionnelle/officielle etc), sa redondance  par rapport à celle que l’on a déjà  et bien sûr sa date !

34.   Access.

35.   De leur caractère opérationnel ou non (est-ce utilisable, lisible par mon équipe de veille et/ou mon destinataire etc) ; de la manière dont on va réellement pouvoir les utiliser (200 sources c’est bien mais ai-je le temps, l’équipe etc pour en faire usage ?) de leur  date, de leur caractère conservable, archivable etc

 

XB. IFC



07/05/2012
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