Btscom1 COMMUNICATION

1.      Forme, objet, enjeux de l’épreuve. Il s’agit d’une épreuve de 3h et de coefficient 3. Elle propose (si l’on en croit les sujets 0 qui ont officieusement circulé et les enseignements de l’ancien BTS) deux sujets dont un seul doit être traité par le candidat. Chacun des sujets soumet à l’analyse du candidat 3 ou 4 réalisations, œuvres, performances etc (les documents peuvent être de natures différentes et variées (images, tableaux, capture d’écran, citation textuelle, caractère typographique etc) qui doivent être analysées en fonction d’un thème, d’une demande explicitement formulée par l’énoncé. L’épreuve ne consiste donc pas à produire une succession d’analyses exhaustives mais à utiliser le corpus pour produire un travail orienté par le thème (Par exemple : « relation avec le ou les pouvoirs », « la notion de structure », « la force subversive », « fait à la main ou non » etc). On attend donc de vous, non pas trois ou quatre parties composées d’analyses séparées des documents, mais un ensemble capable de prendre en compte le thème, de proposer une réflexion structurée en utilisant les œuvres/ réalisations du sujet mais aussi des « références variées » (sic) (culturelles, techniques, esthétiques littéraires etc). Il est aussi explicitement attendu de vous et cela est indiqué/rappelé dans tous les documents officiels, que vous produisiez un travail non seulement organisé mais également présentant un « bon niveau d’expression »  et d’une « maîtrise du vocabulaire spécifique » –ou non.

2.      Le sujet est prévu pour permettre à différents profils et même, niveaux de candidats de s’exprimer. Au minimum vous devez être capable de « mettre en relation » les éléments du corpus même de manière simple, à un niveau supérieur vous devez faire preuve de hauteur de vue, de culture pour dépasser le cadre des documents et montrer la richesse et l’influence du thème proposé sur la création. En tout état de cause, au-delà de la qualité rédactionnelle indispensable, vous devez selon les documents officiels et/ou officieux, « non produire une suite d’analyses plus ou moins exhaustives » mais « repérer, qualifier, commenter dans chacun des documents le ou les points qui intéressent le thème du sujets, à l’exclusion des autres aspects ». En d’autres termes, si vous devez passez dans votre approche personnelle par une analyse des éléments du corpus, vous devez, dans ce que vous proposez au final, retenir ce qui est de l’ordre de la mise en perspective, des passerelles, points de comparaisons, en relation avec ce que l’on vous demande de prendre en compte.

3.      Sur un plan plus directement pratique, vous devez aussi retenir que « diverses formes rédactionnelles » sont admises. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de recette type ou de plan type obligatoires. Vous pouvez choisir ce que vous voulez dire mais ne pas dire n’importe quoi. Dans tous les cas de figure vous devrez chercher une organisation qui permette de montrer la relation possible entre les éléments du corpus. Par exemple : un travail organisé autour de deux ou trois axes de « lecture » en relation avec le thème et faisant référence aux éléments du corpus mais aussi à des références extérieures.

4.      Dans votre introduction, faites simple et clair. Une introduction (intro ducere : conduire à l’intérieur) doit avant tout permettre à votre lecteur, comme s’il n’avait pas lu le sujet, de comprendre, ce que vous allez traiter, avec quel corpus de départ, autour de quelle(s) problématique et avec quelle organisation. Simple, efficace, claire, sans fautes bête ou oubli massif (de quoi je parle, quel est le problème et ses enjeux, quels sont mes outils de base et qu’est-ce que je vais dire…) telles sont les qualités d’une bonne introduction.

5.      Faire une première partie de nature monographique et descriptive, n’est pas interdit, surtout si cela vous rassure ; mais à deux ou trois conditions.   Un : qu’elle ne soit pas trop longue, ne retenez que les aspects remarquables de votre analyse. Deux : qu’elle prenne en compte prioritairement les différentes manières dont chaque élément du corpus aborde ou illustre le thème spécifié dans le sujet, les points qui vont s’avérer utiles par rapport au thème, sans vous priver de faire appel aux éléments qui relèvent du « connoté ». Trois : si cette partie est réduite vous pouvez parfaitement la faire figurer comme une sorte de partie préliminaire, courte précédant le corps même du devoir, voire si elle st réduite à son strict minimum, l’intégrer à votre introduction.

6.      Présentez ensuite -ou tout de suite si vous ne choisissez pas de faire cette partie descriptive- deux ou trois grandes parties de mise en relation qui peuvent être articulée en fonction de l’histoire, du style ou de l’esthétique, de la démarche, de du statut, des mouvements etc…pas d’obligation si ce n’est celle de proposer des clefs même simples et de regrouper vos remarques.

7.      Cherchez d’abord à écrire avec clarté et simplicité, votre propos trouvera son intérêt dans un contenu riche présenté et non dans des effets de style inutiles. Pour cela, respectez trois temps : j’analyse le corpus au tamis du thème proposé, je cherche à comprendre, à questionner les œuvres, à les mettre en relation ,à observer points communs et divergences, à cherchez d’autres références possibles dans ma culture personnelle etc, ensuite je prépare ce que je vais dire, je bâtis un projet qui doit d’abord (avant toute considération du jury, des connaissances « à placer » etc) être clair dans mon esprit (je peux vérifier cela en me l’expliquant mentalement à moi-même avant d’écrire), ayant enfin un projet clair (même simple), je rédige en cherchant à soigner dans un langage qui évite toute complexité inutile, les articulations et la précision du vocabulaire.

(à suivre…)

XB.IFC