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Fiche hist: op art

 

 

OP ART

 

D’où vient le nom ? c’est le magazine « Time » qui emploie pour la première fois ce nom en 1964, dans un article qui tente de mieux définir un art qui s’appuie sur les effets d’optique et le caractère incertain de la vision. L’article le définit comme « un nouveau mouvement de « l’art optique » qui « titille, affole » l’œil et le « fascine », ou encore comme « pictures that attack eye », des tableaux qui attaquent l’œil.

Qui sont-ils ? L’un des plus connus est Victor Vasarely qui produit des des espaces donnant une impression tridimensionnelle à travers des jeux de couleurs en mosaïque, il remportera en 1965 le grand prix de la biennale de Sao Paulo et créera plus tard (1970) sa fondation à Gordes, en France. On peut retenir aussi Bridget Riley (née en 1931) dont Current, œuvre exposée à New York, est en 1964 un exemple célèbre qui avec des lignes noires et blanches donne l’impression de mouvement. Ses œuvres sont conçues de manière intuitives et réalisées au final par des assistants ; alors que d’autres s’appuient plus volontiers sur des principes géométriques et des éléments de la théorie des couleurs (Mavignier, Tadasky)

A quel moment ?  A partir de 1964, si l’on considère l’emploi du terme, mais dès la fin des années 40, Albers, Vasarely, puis Riley s’intéresse de près à cette forme d’art reposant sur les effets d’optique et les aspects variés (voire faillibles) de la vision. Ainsi une exposition à Paris « autour de l’art cinétique et optique » a lieu en 1955 et expose des œuvres de Vasarely.

Par quoi se caractérisent-ils ? par l’intérêt qu’ils portent à la perception visuelle et à la production d’images qui semblent en mouvement. Ils cherchent des effets de perception réversibles, de vibration, ils exploitent la façon dont l’œil et le cerveau perçoivent pour créer des effets troublants, des ambiguïtés visuelles qui peuvent même devenir des illsusions. Ils déroutent, dérangent la vision. Curieusement, leur entreprise qui se voulait au départ plutôt critique et éloignée de préoccupations trop mercantiles deviendra un effet de mode largement repris par de multiples designers, illustrateurs, publicitaires, créateurs de mode (décoration, textile etc). Dès 1965/66, on produit des robes, des objets, on commercialise aux états unis des vêtements qui reprennent ceux des œuvres. Cela ne manquera d’ailleurs pas d’attirer des critiques sur le mouvement.

Des exemples ? Marsan (1966) de V.Vasarely ; Current (1964) de B.Riley, A-101(1964) de Tadasuke Kuwayama (connu sous le nom de Tadasky).

XB.IFC



17/10/2013
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