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Fiche 13: échantillonnage

Veille. Fiche 13.

Remarques de base sur l’échantillonnage.

1.      D’abord il faut distinguer recensement et sondage, deux techniques d’enquêtes différentes puisque la première consiste à interroger tous les individus d’une population, l’autre à enquêter sur un échantillon de la population. La première technique implique soit une population réduite soit des moyens considérables, la seconde une réflexion sur la constitution de l’échantillon afin qu’il soit représentatif. Pourquoi choisit-on un échantillon ? Bien entendu, parce que la population mère est importante, on veut alors pour des raisons de temps et de budget interroger un échantillon dont les résultats permettent une extrapolation correcte.

2.      La qualité ou plutôt la fiabilité des résultats d’un sondage dépend de plusieurs éléments : précision et représentativité (ce qui est en rapport avec la dimension de l’échantillon et la méthode d’échantillonnage), la qualité de la collecte des réponses (dans la rue, par téléphone etc), la bonne constitution du questionnaire, la qualité du traitement. On peut retenir que plus l’échantillon est important, plus la généralisation ne sera fiable. Mais, les gains de fiabilité ne sont pas proportionnels à l'augmentation de la taille de l'échantillon.

3.      L’échantillonnage suit un processus, il faut : définir la population en fonction du problème//sélectionner le cadre de recherche (base de données, annuaire, liste électorale etc)// choisir une unité de sondage (individu, famille, entreprise etc)//choisir une méthode, déterminer la taille de l’échantillon, et composer l’échantillon.

4.      La première chose à faire est donc de définir la « population mère » ou « univers », puis ayant choisi l’unité et donc défini « la base de sondage »  il faut résoudre la question : comment vite et efficacement constituer un échantillon de la population mère qui puisse conduire à un résultat fiable.

5.      Les méthodes, nombreuses, sont en général regroupées en deux grandes familles : probabilistes et non probabilistes.

6.      Globalement, les méthodes probabilistes font en quelque sorte confiance au hasard, la plus simple consistant à tirer au sort des individus dans une population mère, chaque individu ayant le même nombre de chance d’être tiré au sort. Les méthodes non probabilistes cherchent à repérer dans la population mère des critères de répartition dont va essayer de reproduire la répartition dans l’échantillon.

7.      Donnons quelques exemples de probabilistes : échantillonnage aléatoire simple : chaque membre (élément) de la population a une chance égale d’être sélectionné «Si un échantillon de taille n est tiré d’une population de taille N de telle sorte que chaque échantillon de taille n a la même chance d’être sélectionné, la procédure est appelée échantillonnage aléatoire simple.». Echantillonnage aléatoire stratifié : division de la population en sous-groupes distincts et homogènes (strates) à partir  desquels on sélectionne un échantillon aléatoire simple.

8.       …et de non probabilistes : méthode des quotas : Lorsque le chercheur veut reproduire les caractéristiques d’une population dans son échantillon il va construire un échantillon "représentatif" d'une population en contrôlant certains éléments de la population dans l'échantillon ou en d’autres termes, il va tenter de reproduire dans l’échantillon, la structure de la population mère.

9.      Méthode « boule de neige »  Elle est parfois utile dans le cas où les unités d’échantillonnage sont difficiles à trouver ou en l’absence d’un cadre d’échantillonnage valide. On demande alors à un sonder de nous indiquer à un autre qui présente les mêmes caractéristiques que les siennes, et ainsi de suite…

XB/IFC/ btscom1.blog4evr.com



30/01/2013
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