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D’où vient le nom ? Un poète Italien Marinetti défend l’amour de la vitesse, de la modernité (« nous voulons chanter l’amour du danger, l’habitude de l’énergie… ») dans un art polymorphe qui vise la sensation « dynamique » en publiant le manifeste du futurisme.  

Qui sont-ils ? Principalement des Italiens : Balla, Boccioni, Severini, Russolo, Carra, on considère qu’ils feront des adeptes ailleurs que dans la péninsule par exemple Delaunay quand il peint sa « tour Eiffel ».

A quel moment ? A partir de 1909, puis en 1910 avec le 2^ème manifeste publié par les peintres italiens plus haut cités, puis la publication du « manifeste technique de la peinture futuriste » qui encourage les artistes à saisir le mouvement, à embrasser la modernité, à développer une culture propre à l’ère industrielle. Le mouvement, qui est donc constitué et non très informel, perdra de sa puissance en perdant de sa modernité et en laissant place à l’abstraction.

Par quoi se caractérisent-ils ? Par le goût de la modernité, la fascination du mouvement, l’explosion des formes et des lignes, la volonté de restituer par une certaine violence chromatique et des touches colorées séparées le dynamisme des mouvements. Ils héritent en partie du divisionnisme/pointillisme (Signac) et sont aussi influencés par le cubisme. Ils en reprennent les cassures et plans fragmentés, la multiplicité des points de vue et des angles. Ils bousculent la vie culturelle par l’apologie du mouvement et de la vitesse et préfigurent l’abstraction.

Des exemples ? Automobile en course (Balla 1912), dynamisme d’un chien en laisse (Balla 1912), dynamisme d’un corps humain (Boccioni 1913).

XB.IFC