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Veille fiche 3: sources

Veille fiche 3.

Sources de veille.

1.       La veille ne porte pas uniquement, comme on aurait tendance à le croire, sur des sources externes. Il existe en effet des cas de veille qui consistent principalement à rechercher puis à exploiter, à diffuser, à stocker des informations qui existent dans l’entreprise, en particulier lorsqu’on est en veille opérationnelle. Il n’est as rare que de nombreuses informations soient déjà dans l’entreprise, mais oubliées, non exploitées, non transmises, mal mises en relation, faisant l’objet d’une forme de rétention même involontaire etc. Les nécessités de la rentabilité immédiate et des préoccupations journalières y sont souvent pour quelque chose…  On fera donc appel dans certains cas à des sources internes informelles et formelles : appréciations et expertises individuelles, réunions partielles, documents commerciaux, techniques, comptables, juridiques, bases de données propres à tel ou tel services, archives etc…

2.       Les sources externes sont bien entendu, très nombreuses. On doit tenir compte du fait qu’elles peuvent être elles aussi formelles ou non, gratuites ou payantes, publiques ou privées, soumises à législation de manière différentes (par exemple les sources des journalistes dont le secret est protégé par la loi, mais par nécessairement la diffusion), permanentes ou ponctuelles etc…

3.       Sur internet on peut s’appuyer sur des bases de données ou annuaires  divers : ex.Kompass/Esomar/ Questel//sur des organismes publics ex. :  INSEE/CREDOC/ANVAR/INPI et aussi les sites .gouv//semi publis ouliès à des pRofessions ou branches professionnelles ex. : COFACE, CECOD/CCM/CCI/Fédeartions de métiers etc//sur des organismes privés et/ou associatifs connus, ex. : UFC que choisir/CCA/IFOP/IPSOS/BVA/TNS SOFRES// des organismes internationaux : OCDE/ONU/FMI etc//des sources journalistiques y compris les sites dits « pure players »c'est-à-dire sans version papier (atlentico/rue 89/slate/médiapart etc Une bonne culture générale et professionnelle permet d’identifier plus vite et d’avoir vite une première idée de la valeur et du degré d’objectivité de l’information. Même dans les cas plus haut cités – et à fortiori dans d’innombrables autres cas de sources mixtes, privées, mal identifiables etc- le veilleur ne doit jamais se départir de son esprit d’analyse (qui parle ? dans quel intérêt ? etc) et de son esprit critique. Toute source même la plus officielle mérite une vigilance. Attention internet a de plus renforcé les phénomènes de reprises d’information, le seul argument qu’une  information est largement reprise ne suffit pas. Certains incidents de l’histoire récente la presse le montrent.

4.       Comme on peut s’en douter- mais on l’oublie parfois- les informations fournies par le net sont très nombreuses mais pas toujours complètes : 100% des informations ne se trouvent pas sur internet 100% du temps.

5.       On verra de manière détaillée l’ensemble des questions que l’on doit avoir à l’esprit et des manières de formaliser la validation mais retenons qu’une équipe de veille doit souvent établir un tableau d’appréciation des sources. Cela n’a rien d’une garantie absolue mais permet d’avoir des critères stables, de transmettre des modalités, de fournir des éléments de réflexions complémentaires aux commanditaires et récepteurs du travail. D’ailleurs tous les professionnels des études transmettent des éléments méthodologiques à leurs récepteurs, de même d’ailleurs que le font les universitaires, chercheurs, journalistes etc

XB/IFC/VOP



20/09/2012
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