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Remarques sur les études quantitatives.

1.       Une étude quantitative comme son nom l’indique en partie, consiste à étudier des faits, des opinions sous l’angle –ou avec l’outil- de la statistique, en tentant de déterminer comment agissent ou pensent les gens –ou encore comment se divisent les manières d’agir et/ou de penser- dans un groupe de référence en général appelé « population mère ».

2.       Rapport avec d’autres études. Une étude documentaire qui permet de se renseigner sur le sujet, de comprendre de quelle information on dispose et de quelle information on a besoin, est souvent utilisée dans un premier temps. Parfois une étude qualitative à base d’entretiens libres ou semi directifs vient compléter l’étude quantitative. Rapide et préalable, elle porte en général, mais de façon plus libre, plus informelle, sur le sujet que l’étude quantitative va cerner statistiquement. Plus longue et complémentaire elle sera chargée de faire apparaître les motivations, secrètes, les références, les associations d’idées, les éléments de représentation dont les gens n’ont pas nécessairement conscience. (Voir fiche sur les études qualitatives)

3.       Il arrive aussi que préalablement à l’étude quantitative on utilise la veille sur les réseaux sociaux, chats, forums divers pour préciser le cadre et les exigences de l’étude. Par exemple une étude sur les jeunes et les boissons qui s’intéresse aux emballages  individuels (canettes, bouteilles 33 etc) , pourra dans un premier temps être précédée par une approche documentaire et une veille sur les raiseaux sociaux pour réduire la part du travail à faire apparaître par un traitement statistique : après avoir fait une première exploration, on formulera une problématique plus précise. Par exemple, la partie statistique en restera à : «  quel pourcentage des moins de 25 sont sensibles à … choisissent ….etc »

4.       Les professionnels des études, qui facturent souvent fort cher leur travail*1, sont très clairs sur deux points qui se rejoignent : la formalisation du cahier des charges et la transmission aux clients des données méthodologiques. Le cahier des charges détermine précisément avec le client quelle est l’information qui doit être recherchée, reformule la problématique, reformule les éléments fournis par le client et/ou par l’étude documentaire d’exploration, reformule les objectifs marketing –ou autres du client et la conception générale de la méthode (par exemple étude spécifique ou omnibus*2). Le rendu final doit comporter non seulement les résultats, mais aussi, les phases suivies, les moyens mis en œuvre, les méthodes employées, les panels ou échantillons, les éléments de synthèse. Sur l’un ou sur l’autre on peut trouver aussi : la méthode d’échantillonnage, les modalités d’élaboration du questionnaire, les consignes donnés aux enquêteurs, les éléments de contrôle, les documents facilitant la communication du client.

5.       Les études qualitatives (fiche « études quali » répondent à des problématiques différentes et utilisent des voies différentes, mais l’exigence sur ces questions est la même.

*1. Entre 6 et 10 000€ pour une étude omnibus, entre 8 et 20 000€ pour une étude spécifique//*2. L’omnibus interroge l’échantillon pour plusieurs clients, une étude spécifique, non.

*2. Enquête omnibus : réalisée avec des questions pour plusieurs clients, enquête spécifique : pour un client unique.

XB/IFC.